Chapitre 10, par Duplucky : Où Boumie révèle l'origine du machinvet et se bat pour son quartier de baleine

- Euh, capt'ain ? commença Boumie.

- Qu'y a-t-il ? répondit l'interpellé.

- Euh, ce machin ve't, là, je vous pa'ie que je peux lui coller un nom !

- Qu'est-ce qu'il a dit ? demande Dewon à Ryan.

- Il a dit qu'il connaissait l'histoire du machinvet !

- Et c'est quoi, un machinvet ?

- Sans doute la petite amie de Boumie...

Et ils ricanèrent tous deux dans leur coin.

- Alors, dit-nous ce que tu sais sur ce machin ? demanda calmement Helard.

- Et bien, tout d'abo'd, c'est ce'tainement pas une a'me biologique. Enfin si, mais non !

- Certes, mais encore...

- Bah, voilà, là d'où je viens, l'île de Pagala, y a une sale bestiole qu'on appelle Yalan Shûl. C'est une so'te d'a'aignée géante avec des c'ocs acé'és !

Un bruit sourd derrière lui fit comprendre à Boumie que l'un des membres de l'équipage, probablement Sumire, venait de tomber en pamoison...

- Continue ! s'impatienta Helard.

- Et bien, ce p'oduit pou''ait bient êt'e du venin de Yalan Shûl. Mo'tel lo'qu'il est f'oid, il peut soigner de nomb'euses maladies mo'telles si il est chauffé pendant 666 secondes, pas une de plus, ni une de moins !

- Rien que ça ! s'impressiona Edele.

- Et ouais ! répliqua le veilleur, se vantant presque.

- Très intéressant... déclara le capitaine en s'installant dans son fauteuil.

Soudain, une secousse retentit et tout le monde fût jeté à terre par cette violente secousse.

- BRANLE-BAS DE COMBAT !!! hurla Dewon, sortant déjà une arme d'on ne sait où.

Tous remontèrent sur le pont et cherchèrent la cause de cette colision, tandis que le singe...enfin, Boumie (Insulte-moi pas, espèce de 'édacteu' à la BIP) remontait à son poste. Il scruta les environs avec sa longue-vue (hihi, Longvue, Longue-vue, hihi, euh...hum hum, scusez-moi...) et tomba sur la chose la plus atroce, la plus abominable, une chose vraiment pas catholique, on en aurait pendu des milliers pour cent mille fois moins que ça. C'était une chose indescriptible, immorale, vraiment, il fallait être quelqu'un dénué de coeur pour oser faire des atrocités pareilles !

- NON !!! Cha'ogna'd !!! hurla Boumie. ALLEZ-VOUS FAI'E VOI' AILLEU'S ! DEGAGEZ !!! OUSTE, OUSTE !!!

En effet, devant les yeux terrifiés de Boumie, une bonne centaine de piranhas ailés étaient en train de dévorer leur propre baleine. Alors Boumie sauta de son poste, s'écrasa sur le pont, se releva, le dentier en morceau et le visage couvert de sang et se dirigea vers les poissons.

- DEGAGEZ, CHA'OGNA'D !!! CE POISSON EST A NOUS! !! hurla-t-il, faisant des gestes obscènes, tapant dans le vide avec sa longue-vue, roulant des muscles, tapant du pied sur le sol, sans aucun succès.

Pendant ce temps, Dewon astiquait son arme, Glendal suçait son pouce en regardant de l'autre côté, Ryan sifflotait en regardant les nuages noirs sous le navire, Edele astiquait sa poêle déformée et Dralan gisait à côté, une énorme bosse sur la tête (Elle l'a prit en flagrant de délit de lui tripoter le derrière (en réalité, Boumie l'avait bousculé, il avait trébuché et était tombé sur Edele)). Enfin, Sawin, David et Druard retournèrent à la cabine du capitaine.

Quelques instants de vocifération plus tard, Boumie vit avec soulagement les piranhas prendre la tangente et disparaître dans un banc de nuage.

- Ouf.. fit-il, en voyant la carcasse à moitié dévorée. Il en 'este juste assez pou' moi !

Quelques instants plus tard, un long animal argenté, au corps effilé, surgit de sous la baleine, l'avala d'un seul coup, poussa un long hurlement, déploya des ailes noires et replongea sous le bâteau. Boumie resta là, bouche bée. Ses membres bougèrent mécaniquement, tellement il était solidifié par cette douche froide. Un rot lui parvint et la rage s'empara de lui: il enfonça son poing dans la figure de Dewon, qui se retrouva allongé sur le dos, la bouche ouverte en un sourire, tandis qu'un filet de bave coulait du coin de sa bouche, s'empara de l'arme du malheureux, et revint à l'arrière du navire. Là, il canarda les nuages noirs avec son arme en hurlant des jurons qui firent dresser leurs cheveux sur la tête aux morts en personne ! C'est pour cette raison que, pour éviter que cette fic collective soit censurée, je ne vous direz pas ce qu'il a dit...

Enfin, une chose est sûre, ils n'étaient plus très loin d'une petite île flottant dans le ciel et qui comportait un petit village. Après tout, ils avaient besoin de ravitaillement (et Edele d'une nouvelle réserve de poêles...)